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75. « Qu’ai-je à gagner dans ce contrat ? »

Avec l’aide de notre représentant Heinz Bruns, responsable entre autres de la nouvelle région de Bosnie, Burkhard Reploh, à l’époque directeur de la division matériaux de construction et minéraux, a négocié en 2008 la vente d’une ROTO-PACKER®.

Les discussions ont été fructueuses et le contrat a été conclu. Mais alors qu’il était temps de prendre le vol de retour, le directeur de l’usine du client a généreusement insisté pour offrir le déjeuner. Pour ne pas le froisser, Burkhard Reploh et le représentant de HAVER ont accepté l’invitation. Il les a entraînés dans l’arrière-boutique d’un restaurant, qui n’inspirait guère confiance. Il y avait là un repas savoureux et de l’alcool en abondance, auquel le client a fait honneur. Heinz Bruns, connu pour ses comptes-rendus méticuleux, a inscrit dans ses notes « 15h45 - client ivre ».  

Mais ce n’était pas encore fini. L’alcool aidant, le directeur de l’usine s’est enhardi. Il n’était pas rare dans les pays communistes de l’époque que les citoyens, soumis à une réglementation stricte, essayent de tirer leur épingle du jeu. Le directeur de l’usine a donc demandé : « Et moi, qu’ai-je à gagner dans ce contrat ? ». Poliment et fermement, les deux employés de HB lui ont rappelé les dispositions de l’ouvrage commandé et qu’aucune autre concession ne pouvait être faite en dehors de celles-ci. Le directeur de l’usine s’en est accommodé, sans doute en raison de son taux d’alcoolémie. Mais, il s’est certainement dit : ça ne coûte rien d’essayer. Mais pas avec Haver & Boecker.  

 

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